Pourquoi acquérir des compétences en coaching ? Le coaching était en grande partie réservé aux cadres exécutifs et supérieurs pour lesquels un coach professionnel externe était embauché pour les aider à progresser dans divers aspects de leur fonction de leadership. Le coaching est une expérience d'apprentissage et de développement exclusive et hautement personnalisée, conduite par les objectifs du client, ce qui explique pourquoi les entreprises étaient disposées à faire l'investissement uniquement pour un nombre choisi d'employés. Plusieurs recherches sectorielles, y compris ceux publiés par la Fédération Internationale de Coaching ont mesuré les avantages de recevoir un coaching et le retour sur investissement s’avère être excellent, parfois exceptionnel selon la façon dont il est calculé. Les résultats montrent que les employés, à divers niveaux organisationnels, qui se font coacher améliorent les performances et la gestion des affaires, augmentent leur productivité et leur motivation, aiguisent leurs qualifications en résolution de problème, deviennent plus autonomes et proactifs, et développent une attitude globale plus positive qui à son tour influe positivement sur le climat organisationnel. Compte tenu de tous ces avantages remarquables, les entreprises augmentent la disponibilité du coaching pour un segment plus large de leurs employés en créant des rôles de coachs internes, généralement les professionnels RH qui fournissent des services complets de coaching. Ils forment également les gestionnaires à intégrer les compétences de coaching dans leur style de leadership.

Si vous êtes nouveau dans la direction d'une équipe virtuelle, avec une équipe dispersée également novice dans le télétravail, vous aurez besoin d'autant de ressources que possible pour vous aider à réussir dans ce nouveau mode d'être avec vos collègues et de coordonner le travail en ligne. Le leadership en temps de crise requiert des compétences techniques qui doivent nécessairement reposer sur une forte capacité à créer et entretenir des relations positives par téléphone ou ordinateur. Les astuces dans cet article sont également utiles si vous retournez progressivement au bureau, moment qui est également semé d'incertitudes. Vous savez déjà comment organiser le travail, créer des processus efficaces, attribuer des rôles et des tâches. Je me concentrerai donc sur les "soft skills", et en particulier les compétences de coaching qui sont essentielles pour motiver et responsabiliser les collègues à travers le changement, encore plus lorsque l'on travaille sous stress et à distance. En période de stress, en tant que chef d’équipe, vous pouvez être l’une des rares sources d’encouragement pour vos collègues, alors n’hésitez pas à être positif et solidaire. Parfois, vous devrez également être décisif et fournir une direction dans une grande incertitude. Pour naviguer dans ces différents styles de leadership, vous trouverez utile de vous renforcer avec ces compétences de coaching faciles et pratiques en six étapes.

La première raison pour laquelle je préfère le terme “Leader Coach” plutôt que “Manager Coach” est que la gestion est associée à s'assurer que les processus fonctionnent correctement, apportant l'ordre, l'organisation et le contrôle. Alors que le leadership est associé au traitement des personnes, à la création d'une vision, à l'instauration de relations de confiance, à la motivation, à l'autonomisation des autres.

En tant que leader, il n’est pas toujours facile de donner du feedback constructif à ses collaborateurs. En fait, certains leaders redoutent de s’attaquer aux comportements négatifs, ou d’autre part, elles sont avares d’offrir un renforcement positif quand les choses vont bien. Voyons donc ce que font les dirigeants qui coachent lorsqu’il s’agit de fournir des commentaires utiles. Premièrement, ils dialoguent régulièrement avec leurs collègues. Cela signifie que, tout au long de l’année, ils échangent en permanence des idées avec les personnes qu’ils supervisent, leurs pairs et les clients de l’entreprise concernant la qualité des produits et des services. De plus, donner et recevoir des commentaires est ancré dans leur style de leadership et, par extension, dans la culture de l’entreprise. Ils fournissent également et souvent des commentaires positifs – aux personnes qu’ils supervisent et à leurs pairs – car c’est une forme de reconnaissance qui motive et valide les gens. Cela facilite également la formulation de critiques constructives lorsque cela est nécessaire. Lorsqu’ils donnent un retour constructif, les dirigeants qui coachent entament une conversation. Ils donnent une observation factuelle de quelque chose qui a peut-être mal tourné et posent des questions de coaching qui encouragent leur collègue à s’exprimer et qui sont un moyen de mieux comprendre son point de vue. Ils pourraient demander : Comment voyez-vous cela ? Que pensez-vous qu’il est arrivé ? Quelle est votre perspective à ce sujet ? Ensuite, ils encourageront les gens à créer un plan d’action pour améliorer la situation. Ainsi, les prochaines questions peuvent être : Comment pourriez-vous faire différemment la prochaine fois ? Quelles améliorations pensez-vous possibles ? Quelle est la prochaine étape ? Le retour (feedback) est un dialogue entre humains, ce n’est pas une sentence, ce n’est pas un jugement. La plupart des gens veulent faire leur travail bien. Les leaders qui utilisent des compétences de coaching sont capables de reconnaître et de récompenser les bonnes performances et, si nécessaire, ils savent comment créer les conditions permettant aux gens de s’engager dans l’amélioration de leurs performances. 

Le mot leadership est presque intraduisible. Les dictionnaires que j’ai consulté me donnent différents résultats : parfois ils se réfèrent à des groupes de personnes: “les dirigeants”, “la direction”, “l’état major”; ailleurs on pointe des capacités personnelles “les qualités de meneurs d’hommes”, “l’aptitude à diriger”. Peut-être la traduction la plus exacte est celle d’un dictionnaire sur Internet, qui nous dit qu’en français le mot “leadership” se dit ….. “leadership”!

Les compétences non techniques (soft skills) sont très demandées, que vous soyez un aspirant candidat juste à l’intérieur du seuil d’entrée, ou un manager chevronné. Il y a tellement de […]

Mais quelle question! Ne sommes-nous pas constamment confrontés à un territoire inconnu de nos jours?